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Amoureux, a-t-on besoin d’une date pour célébrer l’Amour ?

Aujourd’hui, 14 février, c’est la Saint Valentin, la fête des amoureux et c’est avec plaisir que je souhaite bonne fête à tous les amoureux. C’est là l’occasion de célébrer l’amour. Et célébrer l’amour, quand il est là, qu’il existe, mérite qu’il soit célébré hier, aujourd’hui et demain. Alors vous qui avez la grâce d’être amoureux célébrez votre amour chaque jour et tous les jours !

« Mais comment ai-je pu agir ainsi ? » Ne vous êtes-vous jamais posé cette question ?

Ne pas se reconnaître dans ce que l’on a fait, dans ce que l’on a dit, dans ce que l’on a été. Ça arrive ! Faudrait pas que ça arrive trop souvent sous peine de schizophrénie ! Dans le cadre de mes coachings je sais que ça arrive à pas mal de personnes : de se voir dans le miroir et ne pas se reconnaître, de ne pas se reconnaître dans le regard de l’autre, de ne pas se reconnaître dans la perception que l’autre a de nous. A ce niveau, qu’on le veuille ou non, c’est avant tout un problème d’Energie d’Image. Comment voulez-vous vous reconnaître dans ce miroir si votre tenue est composée de pièces qui n’affichent pas vos couleurs, de pièces inadaptées à vos formes, de pièces qui sont à l’ouest de votre style ? Dans de telles conditions, cette tenue que vous portez ne peut-être qu’un déguisement. Et se déguiser c’est se cacher sous des apparences trompeuses. Alors ne vous étonnez pas de ne pas vous reconnaître !

Remédiez à une telle situation c’est vouloir prendre son énergie en main à travers son image, naître et renaître. Et pour naître et renaître, rien de tel que mon coaching dans le Programme Renaître. Alors faites le premier pas et prenez une consultation avec Issanaa.

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Question cuissarde ! Elles sont bien là et portées fièrement et sans complexe !

Elles sont là et bien là les cuissardes. Comme je l’écrivais fin décembre 2021 dans mon blog sur mon site,  porter des cuissardes exige de franchir un premier pas, celui de s’affranchir de leur connotation guerrière, amazone et dominatrice. Avec cette tenue non seulement je m’en affranchie absolument mais reprends ces connotations à mon compte pour mieux m’en servir à mes fins : la prédominance du noir, le cuir, le top avec ses ajourés et ……. . La parfaite dramatique que je suis. Mais bon ! L’environnement et les ajournements du top : la petite touche pour satisfaire mon côté romantique. Tout y est et je me sens à ma place ! Faites en de même ! Aussi peu ou tout autant que vous le voulez ! Vivez pleinement et avec élégance qui vous êtes !

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Ma Féminité ! J’ai du mal à savoir par quel bout la prendre. Comment faire pour que je sois à l’aise avec elle ?

D’abord, votre féminité elle est en vous, pas besoin d’aller la chercher ailleurs. C’est sûr qu’elle est le fruit d’un tas d’influences. Fruit de toutes ces influences, des bonnes et des mauvaises, elle existe en vous, comme votre masculinité d’ailleurs. Mais restons simples et concentrons nous sur votre féminité. Je vous l’accorde, ce n’est pas parce qu’elle est en nous qu’elle est facile à connaître. Pour la connaître sous tous ses aspects il faut en vouloir ! Ce n’est pas que ça soit difficile ou facile, mais c’est possible. L’aide d’un tiers, d’autant plus d’un tiers qualifié, peut éviter bien des erreurs.

Une fois connu, de là à savoir comment l’exprimer, la manifester, comment l’incarner, c’est une autre paire de manches !

J’aimerais vous poser une question : « Imaginez que vous soyez dans cette situation, que vous vous soyez trouvées avec votre féminité et que vous désiriez la manifester. Rien qu’au niveau de l’expression de l’énergie de votre image, ne pensez-vous pas que de connaître vos bonnes couleurs vous donne davantage de chance d’exprimer de manière juste, authentique, autant ou si peu que vous le voulez, votre féminité ? Répondez-moi franchement !

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Portez des cuissardes ! Vous auriez voulu mais vous n’avez pas osé ! Pourquoi ?

C’est sûr ! Des cuissardes c’est pas évident à porter. A l’origine, la cuissarde fait partie de la panoplie des chevaliers. Difficile de la détacher de ses origines guerrières. Et de guerrière à la dominatrice il n’y a qu’un pas. Pour courroner le tout, toute femme en cuissarde ne peut être qu’une amazone. Mais bon ! C’est un premier pas à franchir et à assumer. Ce qui veut dire que la cuissarde peut être portée avec subtilité tout en sachant jouer avec ses connotations. Et c’est bien ce que je fais dans cette tenue toute de bleu et violet où les cuissardes s’intègrent parfaitement en en réhaussant la sensualité !

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C’est bien beau la Saint Sylvestre, mais comment m’habiller ? Remettre la même tenue que l’an passé ? C’est pas faulichon !

 D’autant plus que cette tenue que j’ai achetée expressément pour le réveillon de l’année dernière je ne l’ai plus portée depuis. Alors, en racheter une autre pour cette année ? Question gaspillage quand-même on peut faire mieux ! Et justement il y a des alternatives. Une des ces alternatives c’est de savoir se servir des accessoires. Savoir accessoiriser une tenue c’est la transformer, en l’accessoirisant on en crée une nouvelle. Ainsi la même tenue peut être adaptée à différentes circonstances suivant comment on l’accessoirise. Alors, au lieu d’investir sur une nouvelle tenue que vous risquez de ne porter qu’une fois, investissez sur des accessoires qui vous permettront de multiplier l’usage de chacune de vos tenues. Et question coût c’est inbatable. Bien sûr, savoir accessoiriser une tenue est tout un art qui demande un minimum de connaissances. Si vous avez des doutes sur votre capacité à choisir et à savoir utiliser astucieusement et efficacement les accessoires prenez un atelier avec Issanaa et je me ferai un plaisir de vous guider et vous fournir les bases qui vous permettront de multiplier vos renues sans en acheter de nouvelles.

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Vos hanches fortes vous dérangent. Vous portez des vêtements larges non cintrés. Ne vous étonnez pas de vous sentir mal à l’aise !

 

Il est vrai que vos hanches sont fortes et larges et qu’elles vous posent problème. Par contre vous avez une taille marquée et fine. Ce que vous devez comprendre c’est qu’il y a une relation des plus importantes entre vos hanches et votre taille. Mais en portant des vêtements amples et non cintrés vous ne tenez pas compte de cette relation si importante entre taille et forme des hanches. dans le choix de vos coupes vestimentaires. En choisissant des vêtements amples vous ne faites qu’ajouter du volume à votre silhouette et à l’alourdir encore davantage. Par la même, vous avez en fait camouflé la partie la plus mince de votre silhouette, celle que vous vous devez au contraire de mettre en valeur. Ainsi, et contrairement à ce que vous faites, vos meilleures coupes vestimentaires sont celles qui comportent une taille bien dessinée, à savoir cintrée ou ceinturée. Vous allez ainsi attirer l’œil sur la partie fine de votre silhouette. C’est là tout l’art de savoir s’habiller en connaissance de cause, de gagner en confiance en soi et de se sentir à l’aise en toute circonstances.

Défrisage Non! Connectez vos filles à la culture de leurs origines!

Je vois trop de mamans désemparées avec les cheveux de leur fille et qui du coup prennent des décisions dont trop souvent elles ne mesurent pas les conséquences. Peut-être est-ce une maman qui a perdu le lien avec sa culture d’origine, peut-être est-ce une maman blanche avec une fille métisse, que sais-je encore …? Toujours est-il qu’elle ne sait pas comment s’y prendre pour simplement entretenir les cheveux de sa fille. Elle se sent dépassée. Pour résoudre le problème, elle décide de faire défriser les cheveux de sa fille. Quand je lui parle du type d’agression que représente un défrisage, tout spécialement sur le cheveu d’une enfant, je me rends compte que la plupart du temps elle en ignorait la majeur partie. C’est une situation qui m’est douloureuse.
Pour celles qui me connaissent un peu, vous vous rappellerez que dans ce bidonville d’Afrique Centrale où j’ai vécu j’ai dû très vite, trop vite, gagner de l’argent pour nourrir la fratrie. Mes premières pièces, c’est en coiffant que je les ai obtenues. Depuis maintenant plus d’une décennie c’est sur ma fille que j’exerce mes dons et mon plaisir. Je peux vous assurer que ces moments d’intimité entre mère et fille, des moments de bienveillance, d’amour, de féminité, de mise en beauté, sont des moments qui construisent une vie aussi bien pour la mère que vous êtes que pour la fille qui vous suit.
Pour celles qui, dépassées, songent à faire défriser les cheveux de leur fille, je vous en prie, repoussez votre décision et contactez-moi.
Au lieu de risquer d’hypothéquer l’avenir des cheveux de votre fille, même sa santé, retrouvez avec moi les gestes qui affirment et symbolisent les mères que nous sommes!

À toutes celles qui, suite à un bouleversement violent, se sont senties obligées de porter une perruque

Comme celles qui me connaissent le savent et le voient, pour 85% du temps je suis crâne rasé. Ce que peux savent c’est qu’au départ ce n’est pas par choix. Il y a quelques années, alors en France, ma famille et moi avons subi des violences qui nous ont marquées pour la vie. Le lendemain matin ce fut le choc: suite à cette journée d’épouvante, mes cheveux tombaient par poignées entières. Face à cette hécatombe j’ai décidé sur-le-champ de raser le peu de cheveux qui me restaient. Vous pouvez imaginer le choc des enfants venant me dire bonjour et me trouvant sans un cheveu sur la tête !

Ce même matin j’étais dans l’obligation de sortir. J’ai demandé à ma fille de m’accompagner. Elle m’a dit : « D’accord ! Mais tu ne comptes quand même pas sortir comme ça crâne rasé. C’est sûr que je ne t’accompagnerai pas si tu sors comme ça ». En fait, mon choix était déjà fait et il était hors de question que je mette une perruque pour dissimuler ce que j’étais devenue. Je suis donc sortie crâne rasé sans ma fille.

Je vis dans ce corps, un corps qui change constamment au fil du temps. Bien sûr il y a des changements plus ou moins rapides, plus ou moins impactants, plus ou moins drastiques, et celui-là est assurément violent. Mais ce corps reste celui avec qui je vis, et je veux vivre avec lui en harmonie. Je me dois de le respecter, de l’entretenir, de le préserver, de le choyer, de l’aimer et mon crâne ne fait pas exception. Je ne veux pas qu’il y ait des parties de mon corps que je n’aime pas au point de devoir les cacher, les dissimuler.

Bien sûr il y a des parties de notre corps que nous montrons uniquement dans l’intimité, mais ça c’est une autre histoire et ce n’est pas parce que nous ne les aimons pas. Non, là je parle de parties de notre corps qui nous posent tellement problème que nous nous sentons obligées de les dissimuler, de les cacher. Une voie que je me refuses d’emprunter sachant qu’elle ne peut qu’engendrer un mal-être permanent et plomber à jamais mon quotidien. C’est pourquoi j’ai choisi sur le champ de faire face à la situation, et ce même matin d’hécatombe capillaire de sortir sans perruque. C’était faire face au regard de l’autre en maintenant mon intégrité, de me forcer à m’imposer telle que j’étais devenue subitement suite à cette agression.

Je sais par expérience que ce n’est pas une voie facile et qu’elle demande du courage mais je sais aussi que c’est celle qui nous permet de dépasser le malaise, la frustration et la douleur permanente qu’engendrerait un refus de faire face de front à la situation. Mais ce que je sais aussi c’est qu’il y a des approches, des méthodes et des outils qui existent pour nous aider à suivre cette voie et sortir du porter une perruque par obligation. 

La voie qui nous permet d’approcher le bien-être. Ces approches, ces méthodes, ces outils je les connais, non seulement pour y avoir été formées et les transmettre, mais surtout pour les avoir empruntés, expérimentés et utilisés moi-même.

Vous qui chaque matin enfilez cette perruque par obligation faites le pas, prenez contact avec moi pour que nous en parlions à cœur ouvert et que déjà cet échange vous laisse entrevoir qu’il y a un autre possible, un possible plus apaisant, bienfaisant et serein. 

 

Savoir choisir sa famille

S’il y a un point commun dans les différentes définitions de la famille que j’ai consultées c’est bien, je cite , celle de « créer entre ses membres une obligation morale de solidarité matérielle censée les protéger et favoriser leur épanouissement social, physique et affectif ».

Bien que certaines d’entre vous m’aient déjà entendue parler de quelques épisodes de mon enfance-adolescence j’aimerais revenir un peu dessus.

 

Tous rasés selon la tradition après la mort de Mami Mbounou. J’ai dix ans. Mon enfance est terminée.

J’ai été l’aînée d’une fratrie de sept. Quand ma génitrice m’a mise au monde, elle avait 16 ans. J’ai dix ans lorsque ma grand-mère shaman décède. M’ayant reconnue comme son héritière, jusqu’à mes dix ans j’ai passé le plus clair de mon temps à ses côtés protégée et initiée. Lorsqu’elle meurt tout bascule pour moi : je me retrouve dans le bidonville de « Derrière Tam-Tam Week-End » à Yaoundé, obligée de m’occuper seule de la fraterie, de les nourrir et très vite de gagner un peu d’argent de-ci de-là pour qu’il y ait autre chose que du riz blanc à l’eau dans la gamelle.

 

 

 

 

A l’époque mon géniteur avec violence fait tout pour me faire échouer dans ma scolarité, notamment en m’empêchant de faire mes devoirs et de réviser pour les contrôles. Ce qui ne m’empêche pas d’être une élève brillante appréciée par tous mes enseignants.

 

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Lorsque je perds ma virginité par viol à treize ans, ma génitrice ne se rend compte de rien alors que je suis complètement perdue, dominée par une douleur sans nom. Une mère qui ne s’aperçoit pas que son enfant a été meurtri à tel point ! Comment est-ce concevable !

J’aime la musique et le chant, ma génitrice fait tout pour m’empêcher de pratiquer.Très vite c’est un don et une occupation qui me permettent de gagner de l’argent. Rentrant quelques fois tard dans la nuit, elle va jusqu’à m’accuser d’être une traînée si ce n’est pire. Mais quand je dépose l’argent sur la table ça ne l’empêche pas de se servir.

Qui est-elle ? Qui suis-je pour elle ? Qui est-il ? Qui suis-je pour lui ? Ce ne sont pas encore des questions que je me pose. Pour moi, enfant et adolescente, elle est ma « mère ». Pour moi, enfant et adolescente, il est mon « père ». Comme les six autres enfants de la fratrie sont mes sœurs et frères. Les uns comme les autres ont mon amour.

La psychologie nous a appris que lorsque un parent critique souvent son enfant ce n’est pas pour autant que l’enfant cesse de l’aimer mais au contraire que c’est lui qui s’aime de moins en moins. Il se rend coupable des reproches qu’on lui fait et estime qu’il n’est pas à la hauteur. Chaque critique d’un de ses parents, ou encore pire des deux, ne fait que l’enfoncer davantage alors qu’il continue à aimer ceux-là même qui le détruisent. Pour moi, ces relations malsaines, perverses et destructrices ont perduré pendant des années.

 

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Lorsqu’à vingt ans je m’envole pour la Côte d’Ivoire sans aucune aide ni aucun soutien de la part de ceux que je considère encore comme ma famille, je m’empresse de leur envoyer la plus grosse partie de mes salaires. Même chose trois ans plus tard lorsque je fuis la guerre civile ivoirienne et arrive en Europe. Une fois mariée j’irai même jusqu’à leur envoyer la totalité de mon salaire d’agent de voyage, ayant fait le choix de vivre sur le seul salaire de mon conjoint.

Mais cela ne leur suffit pas. Pour eux, maintenant que je suis en France, je dois faire davantage, leur envoyer plus d’argent. En France, tout le monde le sait, il suffit de se baisser pour ramasser les billets. Je suis forcément devenue riche et il faut que je m’occupe de tout un village. Je vais jusqu’à m’endetter. Ma santé commence à se détériorer. Je réalise que quoi que je leur donne, ils estimeront toujours que je n’en fais pas assez.

Mais voilà ! il y a une limite à tout ! Quand j’ai mon premier enfant et que je me rends compte que ce que je donne à cette « famille » se fait au détriment du bien-être de mon propre enfant, mon instinct de mère prend le dessus. J’entreprends alors, avec énormément de difficultés, de réduire les montants des sommes que je leur envoie mensuellement.

Leur réponse ne se fait pas attendre et les premières représailles tombent. Des textes dégradants, insultants, nauséabonds sur ma page Facebook lorsque je crée mon activité indépendante. Une fois bloqués sur Facebook, ce sont des courriels dans ma boite mail. Des textes du type : « Tu vas voir ce qu’il va t’arriver. Tu as eu des enfants, tu vas voir ce que l’on va faire de tes enfants, ce qu’il va arriver à tes enfants. Tu penses que parce que tu es en Europe et que tu es devenue riche tu peux nous ignorer et ne penser qu’à toi ? Tu déshonores ta famille, tu seras maudite sur terre. Tu verras que tout l’argent que tu as ne suffira pas à payer tous les médecins du monde que tu consulteras pour essayer de te guérir. Nous avons des moyens dignes des services secrets pour te tordre le cou si tu ne nous envoies pas davantage d’argent ».

 

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« Ma famille » Mais qui était-elle cette famille ? Je me posais la question. Je ressentais que j’avais en face de moi des étrangers. J’avais eu des soupçons mais là, je ne pouvais plus éviter de regarder les choses en face. Je n’ai pas cessé de leur envoyer de l’argent pour autant mais en continuant à diminuer les montants expédiés. D’ailleurs comment aurais-je pu faire autrement ? J’avais des dettes qu’il fallait rembourser, ma santé se dégradait de plus en plus et mes deux enfants en bas âges. Je passais plusieurs jours par mois couchée ou en consultation d’un service à l’autre des hôpitaux sans jamais qu’un diagnostic définitif soit posé. J’étais dans l’impossibilité de m’occuper de l’activité indépendante que j’avais créée, j’arrivais tout juste à m’occuper de mes enfants et à rembourser mes dettes.

Cette famille que j’avais ne correspondait en rien à cette partie commune de toutes les définitions sur la famille que j’avais trouvées, à savoir celle de : « créer entre ses membres une obligation morale de solidarité matérielle censée les protéger et favoriser leur épanouissement social, physique et affectif ».

Au contraire, cette famille que je tenais pour mienne était en train de me mener à ma perte. Je n’avais pas le choix si ce n’est par respect pour mes enfants. Si j’avais un lien avec ces individus qui se disaient être ma famille c’était un lien de sang point barre ! Je n’avais ni père ni mère, j’avais un géniteur et une génitrice, rien d’autre !

 

Mais voilà ! Plus vite dit que fait ! Il y avait du chemin à parcourir. Non, celle-là, ce n’était pas ma mère, c’était ma génitrice, rien d’autre, alors qu’elle avait encore mon amour. Cet homme-là, non ce n’est pas mon père, c’est mon géniteur. Et aujourd’hui ils sont là et ils me mènent à ma perte et ils sont décidés à me mener à ma perte si je ne leur donne pas toujours plus. Si je ne fais pas ce qu’ils veulent que je fasse ils sont prêts à me tuer. C’est aussi clair que ça. Il me faut les confronter, il n’y a pas d’alternative.

Ce fut et c’est une guerre, rien d’autre. Il a fallu apprendre à faire la guerre ! Je me suis renseignée !

Le chapitre premier de « L’Art de la Guerre », ouvrage chinois de référence s’il en est un, du V° siècle avant l’ère chrétienne, mais toujours étudié aujourd’hui dans le monde dans toute Académie Militaire qui se respecte, commence par ces mots :

« La guerre est une affaire d’importance vitale pour l’État … » et dans le cas qui nous occupe l’Etat c’est moi.

 

 

Dans le chapitre trois de ce même ouvrage on peut lire :

« Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux. Si tu ignores ton ennemi et que tu te connais toi-même, tes chances de perdre et de gagner seront égales. Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par tes défaites…. La connaissance de l’adversaire est le facteur-clef de toute victoire militaire.

Connaissais-je mon ennemi ? Dans un sens oui, je le connaissais intimement. Dans la petite maison du bidonville de « Derrière Tam-Tam Week-End » on vivait les uns sur les autres, c’est le cas de le dire. Plus intime tu meurs !Mais d’un autre côté il y avait tout ce vécu avec une mère et un père, il y avait tous ces sentiments, tous ces affects, qui occupaient encore la place, au moins en partie. Imaginez ! Les deux derniers de la fratrie, ils furent dans mes bras, dans mon dos, dès leur naissance. Quelque part n’étaient-ils pas aussi mes enfants ?

Il y en a eu une, il n’y a pas si longtemps, qui est venue jusqu’à devant ma porte en France pour me maudire ! Voilà jusqu’où peut aller la guerre ! Ce n’est pas une affaire facile. C’est un long cheminement, rien que déjà pour voir et comprendre les implications d’une telle guerre pour comprendre qu’il n’y a ni père ni mère. C’est peut-être même pire qu’une guerre civile. Après la Côte d’Ivoire c’était ma deuxième guerre. Une longue guerre qui n’est pas encore complètement gagnée, qui m’oblige à rester vigilante. Mais aujourd’hui, pour moi, il n’y a plus ni malentendu, ni équivoque. La situation est claire, pas forcément facile, loin de là, mais ce n’est plus qu’une question de stratégie.

Par contre aujourd’hui j’ai une famille, une « famille amicale » comme la désigne Mathieu Lindon dans Ce qu’Aimer Veut Dire. Une famille de mon choix qui a à cœur de « créer entre ses membres une obligation morale de solidarité matérielle censée les protéger et favoriser leur épanouissement social, physique et affectif ». Pour la première fois depuis la mort de ma Grand-mère je me sens entourée par des individus qui me veulent du bien et à qui je veux du bien. C’est ça ma famille.

 

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Toujours est-il que ce long apprentissage m’a fait connaître et comprendre pleinement ce qu’est l’Énergie d’Échange, à quel point il est primordial de la respecter, aussi bien pour celui qui donne que pour celui qui reçoit, elle fait partie des fondations d’une vie équilibrée.

A ce stade je trouve qu’il est opportun de revenir à l’étymologie du mot « famille ». « Famille vient du latin famulus qui signifie serviteur, esclave et familia est l’ensemble des esclaves qui appartiennent à un même homme ». Voilà une définition qui correspond bien davantage à ce qu’a été ma famille de sang plutôt que la précédente citée à trois reprises ci-dessus et qui définit précisément ceux qui appartiennent à ce que j’appelle, suite à Lindon, ma « famille amicale ».

Alors mesdames et messieurs, car malheureusement ce n’est pas propre aux dames, s’il y en a une ou un parmi vous ou peut-être plusieurs qui, quelque part, se sentent esclaves de cette famille de sang, je vous en prie, faites face et refusez. Au besoin je suis là pour vous coacher, je sais que ça fait la différence, ce n’est pas moi qui le dit, ce sont ceux que j’ai coachés !