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Six conseils pour vous aider à bien porter vos accessoires !

 

Quel est le rôle des accessoires ?

Les accessoires sont là non seulement pour compléter une tenue, la finir, mais aussi l’actualiser. Il faut donc leurs accorder toute l’importance qu’ils méritent… Bijoux, écharpes, lunettes, chapeaux, sacs, chaussures, foulards…

Comment bien choisir vos accessoires ?

Je vous conseille de les choisir tout d’abord en fonction de vos tenues, des circonstances, de vos couleurs, de votre silhouette et bien sûr de votre style.…

Comment bien choisir les couleurs de vos accessoires ?

Je vous ai écrit récemment une actualité sur la couleur et je me répète en disant qu’elle est fondamentale, elle l’est autant dans le choix de vos tenues que de vos accessoires.

Sachant que nous sommes toutes uniques avec des caractéristiques propres à chacun et à chacune, toutes les couleurs ne vont et ne peuvent  pas aller à tout le monde !

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Une fois que vous avez votre tenue il faut penser accessoire et la direction incontournable est la couleur de ces accessoires. Choisissez des couleurs qui correspondent à vos caractéristiques naturelles de façon à créer une harmonie visuelle qui reflète la couleur de votre peau, de vos cheveux et de vos yeux. Il une solution pour chacun, autant dire que la nature est bien faite…

Pour les bijoux, sachez que les métaux dorés,  correspondent aux couleurs chaudes alors que les métaux  argentés correspondent aux couleurs froides. Il est important d’en tenir compte pour harmoniser l’ensemble de vos tenues.

 

Le style des accessoires

Question style, pour choisir vos accessoires, c’est votre personnalité qui parle. Vous pouvez utiliser vos accessoires pour justement marquer votre style. Je vous conseille de sortir des diktats et de vous connectez à votre moi intérieur, à l’image qui est au plus profond de vous…

Si vous ressentez que vous avez des difficultés à trouver votre style je peux vous aider à travers mon accompagnement à le découvrir ou à le valoriser. Les accessoires sont un moyen idéal de marquer votre différence justement en affirmant votre style.

Les formes et les accessoires

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Question formes des accessoires c’est votre silhouette qui va vous guider. Il s’agit de la silhouette de votre visage et de celle de votre corps. C’est votre gabarit qui vous indique la taille de vos accessoires!

Quelques conseils

Utiliser vos accessoires pour faire des rappels de couleur et créer une harmonie, par exemples les chaussures qui rappellent un collier, une boucle d’oreille qui rappelle une jupe…

Comme vous m’entendez souvent le dire dans « tout est dans la mesure ». Il ne s’agit pas de vous déguiser en sapin de noël mais de porter des accessoires juste là où il faut et comme il se doit.

Attention aux achats « coup de cœur », ils risquent de finir dans le placard et alléger votre porte feuille. Acheter vos accessoires en fonction de vos tenues et  bien entendus des critères cités ci-dessus.

Il est important, dans la mesure du possible, de choisir vos accessoires de bonnes qualités !

 

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Pourquoi l’image divise t’elle tant ?

Récemment on a entendu dire que durant les trois premiers mois de son mandat Emmanuel Macron avait dépensé 26.000€ pour son maquillage. Lors d’une conversation avec des amis quand j’ai mentionné ce fait, aujourd’hui reconnu, la réaction a été : « Ah oui ! Aujourd’hui tout est dans l’image. Tout est dans la superficialité ! ». Je leur ai répondu que d’une part je n’associais pas l’image à la superficialité et que d’autre part je ne pensais pas que l’on donnait davantage d’importance à l’image aujourd’hui qu’à n’importe quelle autre époque du passé et qu’en fait l’image avait toujours eu son importance et ceci dans toutes les sociétés, qu’elles soient contemporaines ou non.

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Gala.fr

En tant qu’êtres humains, et contrairement à d’autres mammifères, nous appréhendons notre environnement avant tout par la vue. En effet, plus de 50 % des informations reçues par notre cerveau sont visuelles. Le cerveau interprète toutes ces informations et crée les images que nous voyons. C’est dire, que nous le voulions ou non, à quel point l’image que nous projetons et que nous avons de nous même ont de l’importance dans notre vécu et influencent le ressenti que nous avons de ce vécu au quotidien. Il n’y a pas moins d’image à ne pas se maquiller qu’à se maquiller. De ne pas se maquiller ou de se maquiller est le résultat d’un choix, conscient ou inconscient, quant à l’image que nous projetons et que nous avons de nous même. Mais dans un cas comme dans l’autre il y aura image. Il n’y a pas plus d’images aujourd’hui qu’hier. Il y a indéniablement une différence de nature de ces images. Il nous suffit de quelques images pour dater l’époque du tournage d’un film, pour localiser le lieu du tournage. C’est dire que les images sont liées à un lieu et à une époque. Mais il n’y avait pas moins d’images en 1915 qu’en 2015.

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Pour ce qui est de l’importance attachée à l’image, peut-on raisonnablement argumenter que l’on attachait plus d’importance à l’image en 2015 qu’en 1915 ? Dans un sens cela reviendrait à dire qu’en 1915 les informations visuelles reçues par notre cerveau occupaient moins de 50 % de son activité. Je ne pense pas, simplement d’un point de vue biologique, que cela soit une hypothèse défendable.

Il y a également cette opinion ancrée dans une partie de la population comme quoi s’attacher à l’image c’est être dans la superficialité. Au sens strict, en fonction de ce qui a été écrit ci-dessus et de la biologie d’Homo sapiens, c’est un point de vue qui ignore le rôle de la vision dans le fonctionnement de l’humain au quotidien. Je ressens bien davantage qu’une telle croyance est avant tout le fruit d’un jugement. Le jugement qui décrète qu’il y a ceux qui attachent de l’importance à l’image et qui sont dans la superficialité et ceux qui se disent ne pas y attacher d’importance et qui sont dans l’authentique, le naturel, le pur, le simple, le sincère, autant dire dans le vrai. Un jugement qui engendre la division de la collectivité et sa hiérarchisation en fonction d’idées préconçues. C’est une attitude qui m’attriste parce qu’elle est source de mésentente, d’opposition, de conflit et quelques fois, malheureusement, de plus. C’est la porte ouverte à la violence.

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Pourquoi ne pas reconnaître tout simplement que l’on est plus attaché à une image qu’à une autre. Nous projetons tous une image, qu’on le veuille ou non on est vu. Alors n’est-il pas préférable que le choix de cette image que nous projetons soit le résultat d’un choix personnel et conscient ? Un tel choix demande une bonne dose d’ouverture d’esprit et de volonté. Combien de fois l’image que nous adoptons est en fait imposée par notre milieu, notre enfance, notre éducation, notre conjoint, les diktats du groupe social dont nous faisons partie ? Reste qu’aucune image n’est superficielle, chacune détermine en grande partie notre quotidien à travers nos relations avec l’autre. S’intéresser à son image, prendre soin de son image, c’est non seulement manifester son autonomie en tant qu’individu mais aussi se prendre en main consciemment. Cela demande du courage, de l’énergie, de la persévérance et des connaissances. N’est-il pas naturel qu’au cours de ce développement, comme pour tout autre, on recherche des conseils, des avis, de l’aide ? C’est là où le conseil en image trouve sa place et son rôle. Il est là pour aider la personne à s’habiller en conscience en étant au plus près de l’image qui correspond à son environnement, à sa personnalité, à son confort, à sa morphologie… Il n’y a pas à établir de hiérarchie entre l’image que l’on préfère et celle que préfère notre voisine. Comme disaient les anciens « de gustibus non disputandum est» (Des goûts et des couleurs on ne discute pas). Il y a déjà assez de causes de conflit dans le monde d’aujourd’hui pour ne pas vouloir en rajouter d’autres surtout quand elles sont uniquement des questions de goût personnel et que mon Dieu ! Si l’image que je projette heurte votre esthétique c’est plutôt à vous de vous raisonner plutôt qu’à moi de me plier à votre jugement. Implicitement, en estimant que s’attacher à l’image c’est être dans la superficialité c’est se placer en supérieur, en dominant, en donneur de leçon, et par la même créer une situation de conflit.

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Dominique DARBOIS

Reste le maquillage de monsieur le Président Macron. Le maquillage est-il plus répandu aujourd’hui qu’au paravent ? Plus répandu dans notre société que dans d’autres ? J’en doute vraiment. J’ai l’impression qu’on pourrait même presque argumenter le contraire. Penser aux Amérindiens, à l’Afrique ! De nouveau j’ai le sentiment que cette idée tient plus à des idées toutes faites qu’à la réalité. Quant à savoir si j’ai besoin de me maquiller pour être belle et rayonnante ? Je répondrais comme Marguerite Yourcenar le disait à propos de la féminité : « Je n’aime pas les étiquettes. Être aussi femme ou aussi peu femme qu’on le veut, à chacune de faire son choix ». C’est ça une société qui permet la liberté de choisir et le respect. Ne pas coller des étiquettes et ne pas catégoriser l’autre et l’enfermer dans une boîte ce qui va à l’encontre d’une société ouverte et respectueuse des choix de chacun tant que ces choix sont respectueux de la vie et ne sont pas source de violence et d’oppression.

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Comment réaliser une cuisine élaborée et de qualité au quotidien dans un minimum de temps.

Si vous faites partie de ceux qui ont leur vie réglée comme du papier à musique, une vie organisée, à tel point qu’à chaque fin de journée vous avez toujours accompli ce qu’il y avait affaire alors cette actualité n’est pas pour vous. Non ! Elle est pour ceux qui comme moi, une journée sur deux, doivent parer au plus pressé et se retrouvent le lendemain à devoir faire ce qu’ils auraient du accomplir la veille ce qui n’est pas fait pour nous mettre à jour. Ce n’est pas pour autant que je ne suis pas organisée, mais voilà avec deux enfants de 13 et 9 ans qui sont ma joie et ce qui m’est le plus cher au monde et une activité indépendante qui est ma vocation, il n’y a pas toujours assez d’heures dans une journée pour finir ce qu’il y avait affaire. Pour ceux qui me connaissent un peu je suis l’aînée d’une fratrie de sept et à moins de dix ans c’est moi qui en ait eu l’entière responsabilité au quotidien, c’est à dire entre autre les nourrir, les tenir habillés et propres et sans, loin de là, toutes les équipements des conditions de vie modernes. Et tout ça tout en poursuivant ma scolarité.cuisine élaborée,Confiance en soi,estime de soi,développement personnel,nature profonde,Conseil en Image,bien habiller,

 

J’ai donc très tôt du prévoir, planifier, accomplir, c’est à dire être économe et efficace. Aujourd’hui parmi mes connaissances et ma clientèle je rencontre régulièrement des personnes qui sont débordées et submergées par les tâches quotidiennes et qui me demandent comment je m’y prends pour en plus du quotidien trouver le temps, entre autre, de pratiquer régulièrement une activité physique. En leur posant des questions sur leur fonctionnement j’ai l’impression que dans la plupart des cas le problème résulte en fait plus d’un manque de savoir que d’un manque d’organisation. Dans le sens que pour bien s’organiser il faut avoir certaines connaissances.

 

Encore récemment je parlais avec une cliente qui me disait qu’au niveau boulot ça allait mais que quand elle se mettait à la cuisine elle se sentait perdue. Je lui demandais un peu plus de précisions et c’est là où je me suis rendue compte qu’il y avait une pratique que j’utilisais fréquemment qui pouvait significativement la soulager si je la lui communiquais de façon à ce qu’elle se sente de l’adopter. Je vais donc vous la partager en souhaitant de tout mon cœur qu’elle puisse aider certains d’entre vous à être moins débordés et stressés.

C’est une pratique qui me permet d’offrir à ma famille une cuisine élaborée, faite maison, saine et pleine d’odeurs et de saveurs, et de le faire de façon régulière sans pour autant y passer quotidiennement un temps infini. Elle repose sur le fait qu’il y a plusieurs préparations culinaires qui peuvent chacune servir de base à l’élaboration de différents plats. Je prendrai comme exemple « la bolognaise », bien connue de tout le monde.

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Comme son nom l’indique la bolognaise tire son nom de la ville de Bologne en Italie du nord. Pour tout le monde ou à peu près bolognaise rime avec spaghettis. Ironiquement ne dites pas à un Bolonais, l’habitant de Bologne, que vous mangez votre sauce bolognaise avec des spaghettis. Il vous répondra qu’à Bologne on ne mange pas de spaghettis, que les spaghettis sont originaires du sud de l’Italie et tout particulièrement de Naples. Non, à Bologne on mange des pâtes aux œufs et notamment des tagliatelles. Et à Bologne la bolognaise accompagne avant tout les tagliatelles mais aussi à l’occasion, les lasagnes ou la polenta. Dans mon cas en plus de ces trois plats elle accompagne également la pizza et un riz. Tout Bolonais ou Bolonaise vous dira également qu’une bolognaise digne de ce nom demande plusieurs heures de cuisson donc autant  en faire une pour justement accompagner ces différents plats à des dates différentes en on congelant une bonne partie. Je prépare ma bolognaise un jour où j’ai le temps non seulement de la mettre en route mais aussi de la laisser mijoter tranquillement pendant près de deux heures tout en faisant bien sûr autre chose  pendant cette période mais sans oublier de venir la surveiller régulièrement.

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Donc quand je prépare une bolognaise je prévois d’en faire suffisamment pour justement accompagner ces cinq plats. Il s’agit dans un premier temps, déjà au niveau des courses, d’acheter les quantités nécessaires de viande et de légume pour la confection d’au moins cinq bolognaises. Tant que l’on a pas l’habitude d’une telle pratique cette première étape peut faire un peu peur, la peur de se retrouver avec une quantité de nourriture telle que l’on s’imagine qu’elle va entraîner du gaspillage. C’est un pas à franchir qui nous oblige en quelques sorte à sortir de notre zone de confort. Mais une fois que vous l’aurez franchi et que vous n’aurez plus qu’a sortir du congélateur une portion de bolognaise pour préparer un des plats pour lequel vous n’avez pas encore utilisé votre surplus de bolognaise vous réaliserez pleinement tout l’avantage en saveur et en gain de temps que vous offrira cette façon de faire. Dans un deuxième temps il est donc nécessaire d’avoir une batterie de cuisine adaptée à de telles quantités, des quantités qui représentent grosso modo cinq fois le volume de ce que vous avez l’habitude de cuire pour un repas. Par conséquent si vous êtes normalement quatre à tables cela veut dire des casseroles avec un volume permettant de cuir les quantités nécessaires pour nourrir une vingtaine d’individus. A nouveau ce sont là des appréhensions qu’il faut dépasser dans un premier temps pour finalement bénéficier de tous les avantages de cette nouvelle façon de faire. Ainsi dans mon cas lorsque je fais une bolognaise, c’est à dire une à deux fois pas mois, je la fais pour au mois une quinzaine de personnes vue que nous sommes le plus souvent trois et quelques fois quatre autour de la table.

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Une fois la bolognaise cuite je la laisse refroidir. Puis je la divise en cinq part, m’en réserve une part pour le plat du jour et met les quatre autres parts dans des bocaux qui ferment hermétiquement ou des sacs à congélation. Sur chacun d’eux j’inscris le contenu et la date et place le tout au congélateur.

Le jour où je prépare la bolognaise je l’accompagne généralement avec des pâtes, que ce soient des tagliatelles, des spaghettis, des pennes ou toutes autres pâtes de votre choix. Ce jour là j’ai déjà passé pas mal de temps à la cuisine donc autant servir cette part de bolognaise avec des pâtes qui elles prennent peu de temps à préparer. Cela n’empêche pas que j’offre là à ma famille un plat des plus élaboré et savoureux. Il y a quelques jours nous subissions une vague de chaleur et il faisait une température quasi tropicale. Je n’avais vraiment aucune envie de passer beaucoup de temps aux fourneaux. J’ai donc, la veille, sortie une portion de bolognaise du congélateur que j’ai faite décongeler dans le réfrigérateur et le lendemain je l’ai incorporée à de la polenta accompagnée d’une agréable salade, question d’apporter un peu de fraîcheur. En une demie heure le tour était joué et nous avons savouré un repas équilibré bien agréable et nous nous sommes tous régalés.

Pour la confection de chaque repas j’essaye de partir avec des produits le plus frais et le moins transformés possibles, l’idéal étant de pouvoir acheter ses produits directement aux producteurs comme cela est possible dans une bonne partie de la France aux jours de marché. Je veille à offrir à ma famille, et tout particulièrement à mes deux jeunes enfants, des repas avec toujours plusieurs légumes tout en faisant qu’il y ait un bon équilibre tant au niveau des nutriments, tout particulièrement protéiques, que du cuit et du cru. Chacun des cinq plats ayant la bolognaise comme base sera accompagné par une salade le plus souvent composée. En plus donc des légumes cuits dans la bolognaise grâce à cette salade le repas comprendra trois ou quatre légumes crus qui suivant les saisons peuvent être : oignons, échalote, laitues/salades vertes, endives, betteraves rouges rappées, carottes rappées, tomates, poivron, radis rouges, radis noirs rappés, feuilles d’épinard, mâches, pissenlits … La liste est longue, il y en a pour tous les goûts et il n’y a que l’embarras du choix.cuisine élaborée,Confiance en soi,estime de soi,développement personnel,nature profonde,Conseil en Image,bien habiller,

 

Question sauce pour la salade, encore une astuce qui me fait gagner du temps et épargner de la peine. Bien sûr vous aurez deviné question philosophie de vie que je ne suis pas de celles qui achètent des assaisonnements tout préparés. Je prépare ma vinaigrette généralement pour le mois, puis je la verse dans des bacs à glaçon et il ne me reste plus qu’à sortir un cube une heure avant le repas. Encore une fois il y a un pas à franchir ! Mais croyez moi ! Une fois que vous l’aurez franchi, que vous aurez pris le pli, que ce ne sera plus qu’une question d’habitude et de routine, vous ne le regretterez pas et vous vous demanderez pourquoi vous ne l’avez pas fait plus tôt. Voilà qui vous laissera du temps, autant de temps pour vous consacrer davantage à ce qui compte pour vous.

 

Comment trouver sa Féminité

Comment trouver sa Féminité

La Féminité et les pièges de la biologie et de la culture !

En 1935 sort aux États Unis un livre intitulé « Sex and temperament in three primitive societies ». Il est l’oeuvre de Margaret Mead, une des anthropologues les plus respectées aujourd’hui encore et une des personnes qui ont  marqué la pensée du XX° siècle, tout particulièrement les relations femmes hommes et le mouvement féministe. Traduit en Français en 1965 sous le titre « Mœurs et sexualité en Océanie », son auteur,  tend à montrer que les différences de tempérament entre hommes et femmes ne sont pas fonction de leurs différences biologiques mais au contraire de différences dans leur processus de sociabilisation respectif.  Margaret Mead s’appuie sur son travail d’anthropologue dans trois sociétés des Îles Samoa pour justifier sa position.

Thomas Andrew
Thomas Andrew

Elle montre que dans chacune de ces sociétés les traits de caractère différenciant les hommes des femmes ne sont pas identiques. Dans l’une d’elle, la société Chambuli, elle observe des tempéraments féminins et masculins qui sont carrément à l’opposé de ceux de la culture occidentale : les hommes y sont émotionnels et sentimentaux alors que les femmes y sont actives et pratiques. Elle en déduit que la féminité est l’incarnation de valeurs culturelles propres à chaque société. Toute société a donc un système de valeurs définissant la féminité. C’est l’incarnation de ces valeurs dans le comportement des femmes Chambuli qui les rend féminines, à leurs yeux comme à ceux des hommes de cette société. L’homme Chambuli apprécie une femme active et pratique alors que la femme Chambuli apprécie un homme émotionnel et sentimental. Ce sont les traits qui définissent la féminité et la masculinité dans la culture Chambuli.

C’est là une façon de répondre à la question de savoir si la féminité est avant tout définie par la culture ou si elle est la conséquence d’une condition biologique. La féminité est-elle un artifice culturel ou au contraire une différenciation naturelle ? On rejoint là le questionnement récurrent du dilemme nature/culture.

A l’opposé de la position défendue par Margaret Mead pour qui la féminité est déterminée culturellement on peut argumenter que la féminité est déterminée par les caractéristiques biologiques de la femme. La femme est différente de l’homme parce que la nature en a fait le sexe qui enfante alors que la nature a fait de l’homme le sexe qui fertilise. On ne veut pas dire par là ni même suggérer que toute interaction sexuelle vise à la procréation. C’est simplement ce qui différencie une femme d’un homme. Cette différence au niveau le plus fondamental est que la femme porte l’enfant alors que l’homme ne porte pas.

Dans une espèce sexuée comme la notre être femelle ou mâle est une donnée de la réalité. Cette approche est souvent attaquée frontalement en martelant que la femme n’est pas qu’un « utérus ». Il est évident que cette fonction procréatrice n’est pas ce qui définit une femme, mais tout ce qui la définit en dehors de son rôle dans le processus de procréation ne la définit-elle pas en fait non pas en tant que femme mais en tant qu’être humain ?  C’est là où réside toute la différence : être mâle ou femelle est une donnée biologique, être féminine est un choix à la fois sociétal et personnel. Je ressens que c’est en reconnaissant cette différence entre « femelle » et « féminité » qu’une femme peut mieux vivre sa féminité, trouver son équilibre et son bien être.

Féminité et diktat social

Pour cela je pense qu’il est important de réaliser qu’être féminine est un choix. Un choix à faire en connaissance de cause car c’est un choix qui n’est pas uniquement personnel mais aussi, comme l’a montré Margaret Mead, porté par la société dont nous sommes issues et dont nous faisons partie. Il est donc important de faire ce choix en pleine conscience notamment par rapport aux critères, valeurs et attentes de la société dont nous faisons partie. A partir de notre adolescence puis tout au long de notre vie en tant que femme, que nous le voulions ou non, nous avons à faire des choix qui à un titre ou un autre engage, construise ou détruise notre féminité. Nous intégrons sans difficulté certains des critères sociaux définissant notre féminité alors que d’autres au contraire nous posent problème.

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Ainsi dans notre type de société, où sévit la domination masculine, une femme a toutes les raisons de ressentir que les critères définissant la féminité lui sont en fait imposés au travers justement de cette domination masculine. Elle peut alors être amenée à rejeter en bloc la notion même de féminité au risque de nier une partie de ce qui la constitue comme individu au plus profond d’elle même. Cela peut aller jusqu’à prendre la notion même de féminité comme une insulte. Une attitude qui peut engendrer un profond mal être et bien des égarements. De même l’image omniprésente depuis la presse jusqu’aux murs de nos villes d’un stéréotype de femme qui nous assaille à longueur de journée et qui ne peut que profondément nous perturber et nous frustrer si nous avons quelques velléité que ce soit de l’intégrer personnellement et de nous en inspirer n’est pas là davantage pour nous amener à intégrer notre féminité et à la vivre sereinement. Le plus gros risque est alors de ne pas s’aimer soi même ce qui engendrera biens des souffrances, le plus probable étant un repli sur soi et une grande difficulté à rentrer en communication avec autrui.

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Par rapport à cette domination masculine de la société il y a le féminisme et son histoire. C’est une voie qui revêt souvent un aspect militant. Dans un tel contexte elle ne mène par obligatoirement à l’harmonie, la sérénité et l’épanouissement. Combien de femmes se sont perdues en voulant prouver tout au long de leur vie qu’elles étaient les égales des hommes ? La femme n’est pas l’image déformée ou mal formée d’un homme : une femme est un être complet en lui même qui a tout pour atteindre la plénitude. Une femme qui veut prouver et se prouver qu’elle est l’égale de l’homme risque de le faire au prix d’un rejet de sa condition féminine et de sa féminité. Alors comment éviter d’être frustrée et pleine de ressentiments à l’encontre des hommes. Un chemin qui a toutes les chances de lui faire perdre sa sensualité.

Trouver et choisir sa féminité

 Il faut beaucoup de courage et de détermination pour se libérer de telles contraintes. Il ne s’agit pas tant de les mépriser mais bien plus de ne pas se laisser tromper par elles et d’arriver à s’en servir comme d’un instrument plutôt que d’en être le jouet. Un instrument qui peut nous aider non seulement à nous construire mais aussi à nous trouver, embrasser, savourer et aimer d’être une femme, vivre pleinement sa féminité !

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Marilyn Monroe à différents âges http://www.playbuzz.com

Avoir une mère qui vous donne avant même votre adolescence des conseils pour vous coiffer, vous habiller et pourquoi pas pour un début de maquillage et qui elle même possède toutes ces compétences, les applique et les pratique au quotidien dans l’harmonie, n’est ce pas là la voie royale d’une transmission d’une génération à l’autre d’une féminité qui donne force et assurance et ne pourra que rayonner. Une sœur aînée, une amie d’enfance peuvent être des ressources appréciables.

Combien notre rapport à la féminité peut se construire à travers les femmes qui nous entourent et que nous estimons ! Ce sera par l’exemple, grâce à une remarque, à travers l’échange, autant de signes qui vont nous guider. C’est auprès de ce cercle de femmes fait de complicité, de bienveillance et de confiance que nous pouvons trouver conseils et pourquoi pas critiques. C’est à travers elles que nous aurons peut être la chance de trouver la force d’oser et d’exprimer des désirs qui résonnent en nous mais qui faute d’assurance nous censurons. Ce sont là des situations privilégiées qui ne peuvent que contribuer à notre épanouissement et rayonnement.

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« Quand je suis amoureuse et désirée, là je ne doute plus de ma féminité, ça me donne des ailes.» Se sentir une, entière, aimée et désirée dans le regard de l’autre, peut-il y avoir révélateur plus fort de notre féminité ? C’est certainement là son moment privilégié, le moment où tout notre être vibre, où tout sentiment est en accord avec chaque geste et où notre féminité peut s’exprimer pleinement sur tous les registres qui la composent. Amoureuse et désirée nous nous sentons reconnue par l’autre dans tout ce que nous sommes, dans notre spécificité aussi bien physique que psychologique.

 

 

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Au cœur de la garde robe de Marianne

J’ai choisi de vous parler de l’importance de faire le tri de votre garde robe en vous racontant  un tri que j’ai fait il y’ a peu de temps chez Marianne.

Durant cette matinée du tri de la garde robe de Marianne nous nous sommes marées comme des folles.

La veille de notre rendez vous  je reçois un texto qui dit entre autre : « Je n’ai pas une garde robe de luxe, ne t’attends pas à un dressing vu que je n’ai qu’une armoire et que j’y range mes vêtements comme je peux »

Une fois sur place je constate que Marianne à une tonne de vêtements empilés les uns sur les autres. Bonne nouvelle pour moi: ses vêtements d’été sont rangés  en évidence. Je décide de me concentrer sur ses vêtements d’été ainsi que ses accessoires par rapport au temps qui nous est imparti.

 

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Ce qui me tenait surtout à cœur s’était de lui permettre de poursuivre seule sur ce chemin car il nous aurait fallu bien plus qu’une journée pour tout trier et ranger. Il est vrai qu’il faut se donner du temps pour bien faire un tri de garde robe et ce temps est d’autant plus long qu’on n’a pas pris l’habitude de trier régulièrement sa garde robe. Je vous conseillerais donc d’intégrer le tri dans vos bonnes habitudes et de le faire 2 fois par an, avant l’été et avant l’automne.

Pour en revenir à Marianne, la tâche s’annonçait difficile du fait que Marianne est très liée à ses vêtements.

Marianne m’annonce tout de suite qu’elle aime tous ses vêtements et qu’elle veut surtout ne rien jeter, ne redonner. Je lui ai donc proposé de mettre de côté les vêtements qui ne pouvais plus être portés, de bien les mettre à part, pour lui laisser le temps éventuellement de leurs dire au revoir. A mon sens trier c’est aussi se débarrasser du superflu, aérer, respirer, pour y voir plus clair. Pour y voir plus clair il faut prendre la décision de se défaire des vêtement qui ne nous apportent rien, qui nous encombrent car trop petits, trop grands, tachés, troués…

Ce qui m’a le plus marquée lors de ce tri, ce n’est pas qu’il n’y avait aucun moyen de suspendre les vêtements, mais que les vêtements étaient dispersés dans toute la maison. Les manteaux à l’entrée, les chaussures dans un autre meuble de l’entrée, les sacs à main dans un autre endroit, et le reste dans le placard de la chambre.

 

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C’est vrai que Marianne n’a pas beaucoup de place mais une fois de plus à-t-elle vraiment besoin de tous ces vêtements ?  Marianne me dit que c’est parce quelle n’a pas de place. Je me dis qu’il faut savoir faire avec ce que l’on a et avec ce l’on est, d’autant plus qu’il y a de belles armoires pour tous les budgets, chez des concepteurs et vendeurs de mobilier ou de décoration prêt à l’emploie. Avec vos mesure chez « alinéa » vous pouvez avoir une armoire adaptée à votre espace pour un prix raisonnable et chez « Ikea » vous avez toute sorte de meuble en kit…

Je continue avec Marianne : Je lui propose de passer aux essayages. Il fut impossible de composer une tenue complète. Entre autre parce que toutes les tenues étaient dépareillées, les accessoires étaient quasi inexistants et les rares qu’elle possédait étaient complètement inadaptés par rapport à cette garde robe quand même bien remplie. En fait Marianne n’a quasiment pas d’accessoires (chaussures, bijoux, sac à mains) alors que je considère les accessoires comme des éléments à part entière de tout habillage. Grâce à leurs diversités et au fait qu’il y en ait pour toutes les bourses, ils donnent à chacun la possibilité de se démarquer et de se personnaliser. Ce sont eux qui apportent le petit plus qui fait toute la différence: l’allure, le look, l’originalité, la modernité… Dans le cas de Marianne ça nous aurait bien facilité la tâche. Marianne argumente qu’ils ont un coût. C’est sûr, mais pourtant ce n’est pas ça qui l’a pas empêchée d’acheter un tas de vêtements à mon sens inutiles pour la plupart et ayant coûté forcement de l’argent. Marianne m’a fait comprendre que c’était des promotions !!  Je lui ai répondu qu’une promotion qui ne sert à rien au final c’est de l’argent perdu, c’est même du gaspillage et cet argent aurait pu, en bien pensant ses achats et en étant bien organisée, lui permettre d’acheter des accessoires et même de faire des économies.

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IKEA

C’est là où l’expertise de la conseillère en image que je suis aurait pu lui apporter toutes les connaissances nécessaires afin de contribuer à son mieux être et ainsi  d’éviter toute maladresse sans pour autant alléger d’avantage son porte feuille.

Dans la garde robe de Marianne il manquait également les basiques. Les basiques sont des pièces essentielles de toute garde robe. J’aurais l’occasion de vous en parler davantage dans une actualité future.

Je terminerais en disant: faites la somme en €  de tous ces vêtements accumulés, inadaptés et inutilisables et vous serez surpris par le montant auquel vous arriverez!

Si vous voulez aller plus loin en bénéficiant de mon savoir et de mon expérience, cliquez sur ce lien pour obtenir  un entretien gratuit de 20 minutes. C’est toujours un plaisir pour moi de pouvoir répondre à vos attentes et de partager.

Naturopathe Anastassia Venediktova

Naturopathe

Naturopathe

Je pense que comme moi vous ressentez que d’avoir un thérapeute en qui on a confiance peut être d’une grande importance dans notre quotidien et aller jusqu’à alléger grandement notre sentiment d’insécurité. Bien entendu c’est une relation à deux qui implique, en plus de la confiance du patient dans la compétence du thérapeute, un respect mutuel ainsi qu’une écoute et une ouverture partagées.

naturopathe
Naturopathe Anastassia Venediktova http://www.anastasia-naturopathe.fr/

Il se trouve que j’ai rencontré une telle thérapeute. C’est à travers une cliente que j’ai rencontré Anastasia. Une cliente avec qui, au fil des années, j’ai établi une relation de respect et d’appréciation réciproques et qui, à travers la confiance qu’elle m’accorde, m’a amené bien d’autres clientes. Je n’ai pas pour habitude de vanter qui que ce soit mais je ne pouvais pas ne pas partager cette rencontre avec vous. Anastasia est naturopathe à Chantilly.

A travers les consultations que j’ai eues auprès d’Anastasia, aussi bien pour mes enfants que pour moi même, j’ai ressenti qu’il y avait entre nous une grande concordance sur notre compréhension de la vie. Il y a en elle comme en moi cette conviction que nous sommes les acteurs de notre vie et que pour autant que nous soyons à l’écoute de ce que nous sommes au plus profond de notre être nous avons le pouvoir avec l’aide de la connaissance du thérapeute d’agir positivement sur notre santé et notre bien être. Il est reconnu dans la littérature scientifique médicale que lorsqu’une telle approche est partagée à la fois par la thérapeute et la patiente les probabilités de guérison deviennent bien plus grandes.

Toute mon activité professionnelle a trait à la beauté qu’elle soit extérieure ou intérieure, l’une n’allant pas sans l’autre. A ce titre, dans mes rapports avec ma clientèle, l’hygiène de vie est un sujet régulièrement abordé vu qu’il impacte directement sur notre beauté, notre harmonie et notre bien être. Il en ressort que nombre de mes clientes me font part de problèmes ayant trait à leur équilibre physiologique aussi bien que psychologique et me demandent conseil. J’ai par exemple régulièrement des clientes qui ont des problèmes de peau notamment au niveau du cuir chevelu. Ce sont des situations auxquelles j’ai vraiment à cœur d’apporter des solutions. J’estime que le savoir nécessaire pour remédier à ces situations est une partie intégrale des connaissances que je me dois de posséder. Grâce à mon volonté constante de formation et à mon expérience ce sont dans la plupart des cas des situations auxquelles je sais remédier. Il m’arrive toutefois de me trouver devant des énigmes où j’estime que l’avis d’une thérapeute professionnelle est nécessaire. Aujourd’hui, grâce à la confiance que j’ai dans le diagnostic et les recommandations d’Anastasia, je saurais en toute sécurité suggérer à ma clientèle de la consulter. C’est là un plus important dans l’exercice de mon activité aussi bien pour moi que pour ma clientèle

Chantal ats conseil en image

Révéler votre beauté intérieure et extérieure pour vivre dans le bien être et l’harmonie…

Avez-vous reçu au cours de votre éducation ou de vos formations des conseils sur la façon de vous habiller pour vous sentir vous-même et à l’aise en toutes circonstances ? Je ne pense pas.

Alors que c’est là un des éléments essentiels de notre confiance en soi et du plaisir de vivre. Il n’y a pas de raison de penser que le conseil en image et le relooking sont réservés aux « people ».

Trouver votre  style, vos  couleurs vos  accessoires … qui vous mettent en valeur est un cheminement où l’œil professionnel de la conseillère en image que je suis peut faire la différence entre l’ombre et la lumière !

Le conseil en image et le relooking visent à vous aider à affirmer qui vous êtes, à faire que l’image que vous projetez révèle ce que vous êtes au plus profond de vous-même.

Préparer l'hiver avec le bouleau

Équinoxe et bouleau : un mélange détonnant pour votre vitalité et bien être !

Déjà un an ! J’écrivais alors « Avec l’équinoxe, le printemps nous est arrivé. Une période de basculement quand les journées recommencent à être plus longues que les nuits. Un moment de renouveau qui influence notre corps, notre psychisme, notre santé et par là nos cheveux. C’est l’occasion d’être vigilant et de prendre tout particulièrement soin de notre personne ».

Aujourd’hui je voudrais d’abord vous dire à nouveau quelques mots sur l’équinoxe de printemps et ensuite vous suggérer une pratique qui pourrait durant cette période, justement des plus appropriées, contribuer à votre bien être et harmonie.

 

Durant l’année il y a deux jours où sur toute la terre, où que vous soyez, la durée de la nuit est égale à la durée du jour, ce sont les équinoxes. Il y a celle de printemps, qui en cette année 2017 a eu lieu le lundi 20 mars à 11:28h, pour être précis, et l’équinoxe d’automne qui arrivera le vendredi 22 septembre à 22h01. On vous expliquera que l’occurrence des équinoxes, comme d’ailleurs celle des solstices et surtout des saisons, est due au fait que l’axe de rotation de la terre sur elle même n’est pas perpendiculaire à son plan orbital, c’est à dire à son plan de rotation autour du soleil. Ce sont là des explications qui ne m’ont jamais vraiment fait comprendre pourquoi il y avait deux équinoxes, deux solstices et quatre saisons. Ce n’est que récemment, grâce à un certain monsieur « Bongo », que j’ai finalement pu comprendre et réellement saisir physiquement le pourquoi des équinoxes, des solstices et des saisons.

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J’ai vraiment ressenti au fond de moi que la méthode employée par monsieur « Bongo » et la compréhension du passage des saisons et de l’arrivée des équinoxes et des solstices me faisait du bien. Toute vie sur terre est dépendante des conditions existant sur la planète bleue et de l’énergie fournie par le soleil. Comment pourrait-on vivre dans le bien être et l’harmonie si nous ne nous ressentions pas comme faisant partie de la terre et du soleil ? Et pour vivre cette appartenance quoi de plus évident que de comprendre au fond de soi, réellement, physiquement, naturellement, les équinoxes, les solstices et les saisons. Ce sont là des événements qui ont une influence importante sur tout processus de vie donc sur chacun d’entre nous, que nous le voulions ou non, que nous en soyons conscient ou pas. Alors autant savoir.

Ce sont là les raisons qui m’ont décidées à partager avec vous l’explication simple et intuitive de monsieur « Bongo ». Pour ce vous avez besoin de deux objets, un tout en longueur et un autre plutôt volumineux. Ça peut être un crayon et la trousse dans laquelle loge ce crayon par exemple.

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Frederick Lutgens

Le crayon représentera l’axe de rotation de la terre et la trousse le soleil. Pour commencer on place la trousse en face de soi dans sa main droite et le crayon sur sa gauche, (à 9 heures) dans sa main gauche et incliné vers la droite. Cette position correspond au solstice d’été et à l’été dans l’hémisphère nord. Vue l’inclinaison de l’axe de rotation de la terre la partie nord de la terre reçoit davantage de rayons de soleil au m² que l’hémisphère sud, au point même que les régions au dessus du cercle polaire connaissent le soleil de minuit, comme illustré sur la Fig. 1.

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Fig. 1

La terre tournant autour su soleil dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, la prochaine position de la terre par rapport au soleil sera à 6 heures. Le crayon se trouve maintenant entre nous et la trousse, le crayon penchant toujours à droite. Mais dans cette position il n’est pas penché par rapport au soleil représenté par la trousse. Le soleil est à la verticale de l’équateur et c’est l’équinoxe d’automne. On poursuit le déplacement du crayon toujours vers la droite et toujours incliné de la même façon et on arrive à la position 3 heures comme illustré par la Fig 2.

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Fig. 2

L’inclinaison du crayon, c’est à dire de la terre, fait maintenant que l’hémisphère nord reçoit un minimum de rayons de soleil au m², les régions au dessus du cercle polaire n’en recevant même pas du tout comme on le voit sur la Fig. 2. C’est le solstice d’hiver. La prochaine position est à midi et l’inclinaison du crayon n’a alors pas d’incidence sur le rayonnement solaire touchant la terre. C’est l’équinoxe de printemps et pour la deuxième fois de l’année la durée de la nuit est égale à la durée du jour en tout lieu de la terre. En cette année 2017 l’équinoxe de printemps est fixée au 20 mars.

 

Depuis des millénaires dans l’hémisphère nord l’équinoxe de printemps a été associé au renouveau, à la renaissance et pour cause c’est le moment où la nature reprend vie à une allure souvent étonnante, exubérante. Or si ce n’était pas pour les plantes, seules capables de transformer l’énergie solaire en matière vivante, il n’y aurait pas de vie sur terre. Cette vitalité irrépressible a inspiré bien des civilisations de l’hémisphère nord au point de faire de l’équinoxe de printemps la date du nouvel an.  Les calendriers les plus anciens, comme les calendriers babyloniens et mésopotamiens qui datent de plus de 4.000 ans, faisaient commencer l’année à l’équinoxe de printemps. J’ai même entendu dire que jusqu’à la Renaissance le nouvel an était souvent fêté le premier mars dans une bonne partie de l’Europe.

Le calendrier des 49 jours de l'Omer qui séparent le second soir de la Pâque juive et la Pentecôte.
sartoretti.org

 

 

Dans l’hémisphère nord les humains ont toujours ressenti les effets de cette force de renouvellement qui au début du printemps s’empare de tout être vivant. Quoi de plus censé que de profiter de ce renouvellement, de ce nouveau cycle de vie, pour partir sur des base saines qui contribueront à la bonne vitalité de chacun tout au long des mois à venir. D’autant plus que le monde végétal nous y encourage en nous offrant une série de plantes qui utilisées de façon appropriée contribueront à notre bien être et à une vie harmonieuse. Le premier pas après l’hiver est de procéder à un nettoyage de notre organisme, à une détoxication. Il y a trois plantes qui peuvent véritablement contribuer à notre bonne santé et qui ont l’avantage de s’offrir à nous à tour de rôle, successivement dans le temps. Je veux parler du bouleau (Betula spp), du pissenlit (Taraxicum  spp) et finalement de l’ortie   (Urtica spp).

 

Aujourd’hui je voudrais vous parler du bouleau. Il y a de nombreuses espèces de bouleaux. En Europe deux espèces sont utilisées en phytothérapie, à savoir le bouleau pubescent (Betula pubescens) et le bouleau blanc ou bouleau verruqueux (Betula pendula). Le bouleau est une des premières plantes à rentrer en activité au sortir de l’hiver et sa montée en sève peut débuter bien avant la fin officielle de l’hiver pour peu que les conditions climatiques lui soient favorables. La sève, les feuilles et l’écorce du bouleau ont des propriétés médicinales.

 

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Image Bien-et-Bio

En Europe du nord, de l’est et en Russie, où les bouleaux couvrent de très grandes surfaces, la plante est tenue en haute estime pour ses propriétés dépuratives. Vers la fin de l’hiver il est de tradition d’aller récolter de la sève de bouleau et de la boire fraîche quotidiennement pendant deux ou trois semaines à raison d’un verre le matin à jeun. Depuis quelques années en France la sève de bouleau est devenue très « tendance » et un nombre impressionnant de qualités lui sont attribués. Je ne vous énumérerais pas toute la liste des bienfaits qu’on lui confère aujourd’hui et je m’en tiendrai à ce qui est confirmé depuis longtemps et reconnu entre autre par la Commission E allemande qui demeure aujourd’hui le seul organisme mandaté par un gouvernement pour évaluer l’efficacité des plante médicinales. Il faut savoir qu’en Allemagne contrairement à la France, la phytothérapie tient une place prépondérante dans le système de soins. Son enseignement fait d’ailleurs partie intégrante du programme de formation des médecins.

En fait, que ce soit sa sève, ses feuilles ou son écorce, le bouleau est avant tout un dépuratif et notamment pour tout le système uro-génital. C’est un draineur des voies urinaires dont il favorise le bon fonctionnement. Son efficacité est même reconnue dans le cas de néphrite et de calculs rénaux. Il aurait également une action favorable sur le foie, donc sur la désintoxication, le foie étant le principal organe de drainage. A ce titre il aurait également une action bénéfique sur la voie biliaire et même sur les calculs biliaires.

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Photo by Fotolia/Erni

Il faut tenir compte de quelques contre-indications. Ainsi les personnes allergiques au pollen de bouleau risquent fort d’être également allergique à la sève de bouleau. De même les individus souffrant d’œdème lié à une maladie cardiaque ou rénale ne doivent pas suivre de cure de sève de bouleau. Pareille pour ceux qui sont allergiques à l’aspirine, le bouleau contenant un taux élevé d’acide salicylique qui peut être agressif pour l’estomac et l’intestin. Enfin en cas de grossesse ou d’allaitement il est prudent d’éviter les cures de bouleau.

 

 

 

 

Utiliser les huiles végétales pour votre bien-être

Pourquoi ne pas utiliser les huiles végétales pour votre bien-être corporel!

Vous massez quotidiennement votre peau avec des pommades, crèmes, onguents ! Savez vous qu’il y a une alternative beaucoup plus naturelle?

Il y a de fortes chances pour que dans votre salle de bain vous ayez un certain nombres de pommades, de crèmes ou d’onguents achetés en pharmacie ou en parfumerie pour entretenir et soigner votre peau et vos cheveux. A côté de cela, dans une pièce voisine, votre cuisine en l’occurrence, vous avez assurément quelques bouteilles d’huile, que ce soit d’huile d’olive, de tournesol, de sésame, ou de pépin de raisin, des huiles que vous utilisez quotidiennement pour la cuisson et l’assaisonnement.

 

Dans un premier temps j’aimerais vous suggérer de regarder de près les étiquettes énumérant les ingrédients composants les différentes pommades, crèmes et onguents que vous avez dans votre salle de bain et de les comparer à la liste des ingrédients composant les huiles que vous avez dans votre cuisine. Je ne pense pas me tromper en affirmant d’emblée que la liste des ingrédients composant les produits de votre salle de bain est bien plus longue que celle des huiles dont vous vous servez quotidiennement dans votre cuisine.

Dans un deuxième temps je vous suggérerai d’identifier chaque ingrédient rentrant dans la liste des produits de votre salle de bain. Comme exemple je prendrai le cas du« paraffinum liquidum » ou « mineral oil » ou « paraffine blanche » ou « pétrolatum » , un élément qui a toutes les chances de figurer sur la liste des ingrédients composant le produit que vous utilisez. Si vous ne connaissez pas l’origine et les propriétés de ce produit, je vous invite 49267195 - shopping basket with body care and beauty products isolated on whiteà aller « googler » sur votre ordinateur le nom de ce produit pour l’identifier. Vous verrez alors que c’est un dérivé des hydrocarbures. Vous sentez vous à l’aise d’enduire votre corps avec un produit extrait du pétrole ou même des schistes bitumeux ? Si ce n’est pas le cas continuez votre recherche à propos des autres ingrédients dont vous ne connaissez pas les propriétés afin de savoir plus précisément ce qu’ils sont et de mieux
vous rendre compte de ce que vous mettez sur votre corps. Je ne serais pas surprise que vous soyez vraiment étonnées par le résultat de cette investigation au point de vous poser la question de savoir si vous devez continuer à utiliser ces produits comme vous l’avez fait jusqu’à présent.


Maintenant faites la même chose avec les huiles végétales que vous avez dans votre cuisine. Je pense que vous vous rendrez immédiatement compte de la différence qu’elles présentent dans leur composition avec les produits de votre salle de bain. Une liste d’ingrédients qui généralement mentionne comme seul ingrédient l’huile en question.

Tout ça pour dire qu’il est toujours important de bien lire les étiquettes et de s’informer sur le contenu des produits que l’on utilise et que l’on consomme. C’est un domaine où il faut faire preuve de curiosité pour se prendre en main et ne pas trop se laisser influencer par le marketing et le packaging. C’est là la base d’une vie responsable et un pas important pour vivre dans le bien être et l’harmonie.

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France5

Maintenant vous me direz quel rapport peut-il y avoir entre des produits élaborés par des équipes de chercheurs, de biologistes et d’esthéticiens et vendus dans des contenants des plus sophistiqués et des huiles végétales simplement pressées à froid en quantités qui se mesurent par tonnes et vendues en bouteilles au litre? C’est justement qu’il y a un lien très étroit entre les produits de votre salle de bain et ceux de votre cuisine. Comme mentionné plus haut, vous avez acheté ces pommades, crèmes et onguents qui logent dans votre salle de bain pour protéger, entretenir et soigner votre peau. Or il se trouve que certaines des huiles de votre cuisine peuvent également être utilisées comme huiles corporelles et qu’elles auront des effets des plus bénéfiques sur votre bien être et tout particulièrement sur votre peau et sur vos cheveux.

 

En effet, la liste des huiles végétales corporelles ayant des vertus bienfaisantes est longue : huile d’olive, huile d’amande douce, huile de lin, huile de millepertuis, huile d’avocat, huile de macadémia, huile d’aloe vera, et bien d’autres encore. Toutes ont leurs vertus. Certaines font du bien à notre peau, rien déjà qu’en les protégeant contre les agressions extérieures, le vent, le froid, les particules, …. D’autres nourrissent notre peau en lui donnant de la souplesse, du brillant et de l’éclat. Certaines ont le pouvoir d’atténuer les douleurs : musculaires, brûlures, contusions, piqûres d’insectes et autres… Enfin, quelques-unes sont toutes indiquées pour entretenir et redonner vie à nos cheveux.tournesol

Les propriétés des huiles naturelles sont multiples et variées. Pour n’en citer que quelques-unes notons qu’elles peuvent être : curatives, cicatrisantes, apaisantes, adoucissantes, nourrissantes, assouplissantes, tonifiantes. Autant de qualificatifs qui ne peuvent que nous encourager à les adopter dans le cadre de notre hygiène de vie quotidienne. Adoption rendue encore plus attrayante par le fait qu’elles sont en règle générale d’un coût beaucoup moins élevé que les produits cosmétiques remplissant les mêmes fonctions et vendue en pharmacie, parfumerie ou grande surface. Autre avantage, pour une différence de prix quelques fois peu significative vue les faibles quantités employées quotidiennement, on peut s’assurer d’utiliser des huiles de qualité irréprochables, première pression à froid et certifiées biologiques.

Voilà qui devrez vous encourager à utiliser ces huiles végétales naturelles pour entretenir et soigner aussi bien votre peau que vos cheveux. Je vous conseillerais fortement de veiller à acheter des huiles vierges de première pression à froid et biologiques. Vue les quantités utilisées ce choix n’entraînera qu’un surcoût minime par rapport aux bénéfices apportés à votre santé.

Je me propose donc dans une prochaine actualité de vous faire quelques suggestions sur l’utilisation des huiles végétales pour protéger, entretenir et soigner votre peau et vos cheveux.

Décision justice

Forcée de changer de nom

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C’était avec joie et pleine d’énergie que je vous informais au mois de juin dernier que j’avais adopté pour mon activité le nouveau nom d’«ATSRENAISSANCES». Je vous écrivais alors que j’étais « arrivée au point où je voulais donner une nouvelle dimension à mon activité ». Je viens aujourd’hui vous annoncer avec beaucoup de tristesse, de déception et de frustration que j’ai été contrainte de prendre la décision de limiter l’usage de ce nom.

Et pourtant ce n’est pas faute d’avoir effectué ce changement de nom dans les règles. Je l’ai bien inscrit à la Chambre des Métiers et j’ai déposé une demande de dépôt de marque auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Il faut savoir que l’INPI est un établissement public à caractère administratif entièrement autofinancé. Bien entendu ces démarches m’ont coûté de l’argent.

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Toujours est-il qu’après avoir déposé cette demande de dépôt de marque j’ai rapidement reçu un courrier émanant d’un grand cabinet juridique français spécialisé dans la validation de marques qui me mettait en demeure d’abandonner le nom de « ATSRENAISSANCES». Ce cabinet représente un docteur affilié à un grand groupe qui élabore, produit et commercialise un grand nombre de produits de beauté et cosmétiques. Parmi tous ces produits il y en a cinq qui incluent le nom commun « renaissance » dans leur appellation.

Ce cabinet juridique me fait savoir que le mot « renaissance » appartient à leur client. Imaginez vous, un nom commun est en fait propriété d’une entreprise privée à but lucratif ! Le cabinet argumentait qu’il y avait  une similarité entre les produits du docteur et les services de salons de coiffure que je propose.

Je décide de me défendre et demande l’aide d’une avocate spécialisée en droit de la propriété intellectuelle tout en sachant bien que c’est le pot de fer contre le pot de terre. L’avocate et moi même constatons qu’au cours des treize dernières années, au nom de ce docteur, ce cabinet juridique a régulièrement mis en demeure de nouvelles entreprises qui, inscrites à l’INPI, utilisaient, seul ou inclus dans un ensemble, le mot « renaissance » comme logo. Il est à remarquer que dans ses jugements, à chaque fois, l’INPI a donné un avis favorable à ce cabinet juridique en faveur de son client.

D’un commun accord, l’avocate et moi, et malgré le peu de chance d’arriver à nos fins, décidons de poursuivre l’action. Pour moi il s’agissait de défendre ce que je créais : « ATSRENAISSANCES ». Il n’était pas question de baisser les bras et d’abandonner une partie de moi même, même si je savais que les chances d’aboutir étaient des plus faibles. En mon âme et conscience il fallait que je fasse tout ce qu’il m’était possible de faire pour défendre ce que je suis. C’était une question d’intégrité. J’ai repris la devise de Guillaume d’Orange à mon compte

« Il n’est pas besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. »

Notre argumentaire reposait d’une part sur le fait que, contrairement à ce docteur, je n’élabore ni ne fabrique aucun produit cosmétique et de beauté. Mon activité se résume à offrir des services. Il n’y a donc pas de similarité ni de complémentarité entre les produits de ce docteur et mon offre de services. D’autre part nous avons souligné le fait que le nom des cinq produits du docteur inclus le seul mot « renaissance » alors que ma marque est constituée d’un vocable « ATS » en position d’attaque auquel est accolé le terme « RENAISSANCES» afin de constituer un acronyme. Les trois lettres d’attaque « ATS » correspondant à l’initiale ainsi qu’aux consonnes du milieu et de la fin de mon nom de famille. Cette adjonction du vocable «ATS» au vocable « RENAISSANCES » ayant pour effet d’atténuer fortement la perception  du terme «RENAISSANCES», le laissant en fait en seconde place. Dans ces conditions, nous argumentions qu’il n’était pas possible de conclure à une similarité conceptuelle entre les signes des deux marques.

Fort de ces arguments nous concluions que l’absence de similitude entre les produits du docteur et mes services, associée à la très faible similitude entre les signes des deux marques, écartaient tout risque de confusion dans l’esprit du public. En conséquence de quoi nous demandions à l’INPI que l’opposition formulée au nom du docteur par le cabinet juridique soit rejetée.

Quelques temps après avoir réceptionné notre argumentaire, l’INPI nous a fait savoir qu’elle avait décidé que l’opposition formulée par le cabinet juridique au nom du docteur était justifiée et que ma demande d’enregistrement de la marque « ATSRENAISSANCES » était partiellement rejetée. L’INPI justifiait cette décision sur le fait, je cite, que « Les produits et services de la demande d’enregistrement objets de l’opposition sont identiques et/ou similaires à certains produits de la marque antérieure », et qu’au niveau des signes « La demande d’enregistrement contestée constitue l’imitation de la marque antérieure, dont elle apparaît comme une déclinaison ».

dessin de Honoré Daumier
dessin-de-Honoré-Daumier

Profondément choquées et attristées par cette décision de l’INPI, ils nous a fallu, à l’avocate et moi, décider de la suite à donner à cette affaire. Deux alternatives possibles : poursuivre et se retrouver au tribunal quitte à avoir des dommages et intérêts à payer aux opposants ou nous soumettre et renoncer au moins partiellement au nom « ATSRENAISSANCES ». Il faut savoir que dans ce type de litiges les tribunaux basent majoritairement leur verdict en conformité avec les décisions de l’INPI. Nous avons pu vérifier que ceci a été le cas dans les contentieux opposant le docteur à de nouveaux dépositaires de marques utilisant le mot « Renaissance ».

Les frais déjà engagés plus ceux potentiellement nécessaires à la poursuite de l’affaire et les chances quasi inexistantes d’obtenir un verdict en notre faveur, nous ont décidées à ne pas poursuivre.

Comme je l’ai vérifié et comme vous pouvez le vérifier facilement grâce à Internet, il existe dans de nombreuses villes françaises un salon de coiffure ou de beauté  dénommé « Renaissance » ou un composé de ce nom. Comment cela est-il possible après ce que je viens de vivre ? C’est tout simplement que ces entreprises n’ont pas jugé nécessaire de passer par l’INPI. Pourquoi ai-je voulu passer par l’INPI et aller jusqu’à débourser de l’argent pour suivre cette démarche ? Parce que j’ai voulu faire les choses honnêtement et dans les règles. Mal m’en a pris.

Comme vous pouvez l’imaginer, en plus de l’argent dépensé, j’ai passé beaucoup de temps et d’énergie sur cette affaire. Comme pour toute expérience vécue, d’autant plus si elle a un goût quelque peu amer, il est bon d’en tirer les enseignements. D’une part  pour ne pas commettre deux fois la même erreur et aussi pour informer ceux qui s’engagent sur cette voie et leur éviter de commettre ces mêmes erreurs.

Tout d’abord je pense qu’il est primordial avant de déposer une demande de marque auprès de l’INPI de consulter un avocat. Ce que je n’ai malheureusement pas fait. C’est uniquement lorsque j’ai du me défendre que j’ai cherché l’aide d’un avocat. Ceux que j’ai consultés m’ont tous informés que si je les avais vus avant de faire mon dépôt ils m’auraient conseillée de ne pas faire de demande de dépôt de marque à l’INPI. C’est d’ailleurs ce qu’ils conseillent dans quatre vingt dix pour cent des cas qui leur sont soumis.

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Ceci s’explique en partie par le fait que, comme je l’écrivais au début de cette actualité, l’INPI est un établissement public à caractère administratif entièrement autofinancé. N’y a-t-il pas difficulté à être d’une part un établissement public qui par définition est là pour le bien de la collectivité, et d’autre part être autofinancé, c’est à dire obtenir son revenu des prestations et services que l’on commercialise ? N’y a-t-il pas là deux systèmes d’incitation qui n’ont a priori aucune raison de fonctionner suivant la même logique. Dans le premier système on est dans le cas de l’établissement public qui fonctionne pour assurer une mission d’intérêt général. Dans le deuxième système on est dans le cas d’un établissement qui s’autofinance en vendant ses services. Est-ce que l’intérêt général peut réellement être servi par un établissement qui tire ses revenus par la vente de ses services ? J’en doute. Une situation d’autant plus problématique que ce même établissement publique a le pouvoir de statuer et de prendre des décisions qui ont une influence déterminante sur les décisions ultérieures de la justice.

Dans le cas concret qui nous occupe, l’établissement public avait une forte incitation à me vendre un service, (demande d’enregistrement de ma marque), pour contribuer à son autofinancement. Sans que pour autant cela l’empêche dans un deuxième temps de prendre une décision qui allait à l’encontre du service qu’il m’avait vendu. Par la même l’INPI ne se fait-il pas juge et partie ? C’est une question que je me pose et que je vous pose.

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Résultat : Il y a des établissements juridiques qui vivent en partie de cette confusion et de cette contradiction institutionnelle. Elles œuvrent pour des entreprises installées et puissantes qui par là parviennent régulièrement à s’octroyer des droits même sur les noms communs de notre langue. Ce qui a pour effet que, comme le conseille neuf fois sur dix les avocats, la majorité des nouveaux entrepreneurs ne déposent pas leur marque à l’INPI. Une situation qui entretient le flou et l’arbitraire. Cette affaire m’aura coûté beaucoup de temps, d’énergie et de moyens, sans compter la fatigue et le stress. Autant de ressources qui auraient du être consacrées au développement de mon activité professionnelle indépendante.