« Passer du : « Je ne sais pas si mon homme m’aime encore » Au : « Se sentir plus forte que jamais ! » C’est possible ! »

Passer du: « Je ne sais pas si mon homme m’aime encore ». Au: « Se sentir plus forte que jamais ! ». C’est possible !

Ce qu’une femme mariée m’a confiée récemment, et malheureusement elle n’est pas la première, loin de là :

« Je n’ai jamais été très entreprenante, je n’ai jamais eu besoin de l’être, mais aujourd’hui je ne sais pas si mon homme m’aime encore – il ne me voit plus. Il ne m’a pas touchée, je ne sais même plus depuis combien de temps. Au début j’en plaisantais avec lui. Aujourd’hui ce n’est plus possible, ce n’est plus de l’ordre de la plaisanterie. J’ai le sentiment que c’est trop tard. »

Et elle fond en larme.😭

Aussi étrange que cela puisse paraître de telles confessions me font penser à « Histoire d’O », un de mes livres érotiques préférés. C’est par l’histoire de sa parution que je le relie à ces si tristes et douloureuses confessions.

« Histoire d’O » parait en 1954, son auteur, Pauline Réage, est inconnue et reste un mystère. On suppose que c’est un pseudonyme. On tente d’attribuer le livre à Jean Paulhan, André Malraux ou Henry de Montherlant… C’est en 1994, cinquante ans après sa parution que Dominique Aury, femme d’autorité et de pouvoir dans le monde de l’édition française, admet enfin officiellement dans un entretien avec « The New Yorker » avoir été l’auteure mystérieuse d’Histoire d’O. Elle explique que c’est vers l’âge de quarante ans, sentant son amant s’éloigner d’elle, qu’elle a écrit ce récit, « Je n’étais pas jeune, je n’étais pas jolie. Il me fallait trouver d’autres armes ».

Ce sont ces « autres armes » qui incitent et permettent à Pauline Réage d’oser aller dans la transgression, l’insoumission, la provocation, de sortir des schémas classiques et respectueux, ces schémas du « bien-pensant » que l’on inculque depuis la naissance, ceux qui nous fixent, nous figent, nous limitent pour ne pas dire nous étouffent.

Et c’est là où pour moi « Histoire d’O » peut être une inspiration pour cette femme qui me confie son désarroi et désespoir. C’est l’occasion pour elle de « trouver « ses autres armes ». Celles qui lui donneront la force d’oser, oser sortir de sa zone de confort, des sentiers connus, empruntés et réempruntés, jusqu’à provoquer ce déclic qui l’ouvre à la possibilité de réellement se connecter à ce qui vibre au plus profond d’elle en dehors de tout diktat imposé et subi. C’est alors l’énergie et la possibilité d’affirmer « son intime et son beau ».👏

N’est-ce pas alors l’opportunité de prendre réellement son image en main, de faire qu’elle soit en accord avec ce que l’on vit et participe pleinement au dépassement de notre désespoir et nous aide à nous sentir plus forte que jamais !

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